Catégories : Rencontres BDSM Bondage Shibari Kinbaku
il y a 5 ans
Tiphaine est une jeune adulte de 20 printemps. Son plus grand défaut est à la fois sa plus grande qualité : elle est curieuse. Elle était partie dans une brocante un beau jour d'été. Durant sa promenade, elle avait repéré une réplique d'un ancien bouquin. Intriguée, elle avait demandé ce qu'était ce livre ressemblant à un grimoire. Sur la réplique, une rose enlacée de ronces faisait office de couverture.
Ayant du caractère, mesurant 1m75, elle se faisait rarement intimider mais la personne avec qui elle discutait la rendait nerveuse et elle ne savait pas pourquoi :
- C'est un livre des temps anciens. Ce n'est pas une simple Histoire et des formules utilisées depuis les débuts de l'homme y sont inscris. C'est un livre de "sorcellerie".
Tiphaine avait l'impression que l'homme parlait avec une voix venue des fonds des âges. Elle devait sûrement être fatiguée.
- C'est un ouvrage rarissime ?
L'homme sourit :
- On peut dire ça.
Elle avait l'impression que quelque chose l'empêchait de réfléchir correctement. Un livre de sorcellerie ? Pourquoi pas après tout. Elle qui aimait le surnaturel en général. Elle ne devrait pas être trop déçue.
-J'accepte, dit-elle. Pour combien ?
- Avant de payer, je veux bien vous le prêter. Si vous ne l'aimez pas, vous pourrez toujours me le ramener. Je ne bouge pas d'ici !
D'habitude, elle se serait méfiée de ce genre d'offre mais elle n'était pas dans son état normal.
-
Vous pouvez me le donner ?
-
Bien sûr.
Il fouilla dans l'un de ces cartons et sortit le grimoire. Il était bien plus beau qu'elle ne le pensait. La couverture et le dos du livre étaient en argent, la rose et les ronces devaient être du rubis et de l'émeraude. Elle ne se rendit même pas compte du poids très léger du grimoire et elle le rangea dans son sac.
Le temps de saluer l'homme, elle était déjà partie. Elle continua de flâner comme si de rien n'était. N'achetant que quelques autres bouquins et autres objets de décoration, elle rentra chez elle aux alentours de 17 h.
Elle vivait dans un appartement haut de gamme pour ne pas dire luxueux. Ses 80 m2 suffisaient largement à la jeune femme. Dans son salon, une grande baie vitrée donnait une vue magnifique sur les Pyrénées. Elle n'habitait pas ici toute l'année, mais elle venait ici durant les périodes estivales. Elle posa tous ses achats sur la table basse du salon lorsque le grimoire tomba à terre. Elle ne se souvenait pas de l'avoir acheté. Elle l'ouvrit et lu la première page.
" Celui ou celle qui lit ses lignes doit être avertit. Lisez cette romance et votre destin sera à jamais lié à ce grimoire. Son vrai pouvoir se révélera la nuit ou si vous faîtes appel à lui "
Amusée cette fois-ci, elle tourna la page. A ce qu'elle compris sur les premières pages, le livre racontait une romance sous forme de conte. Un jeune prince tombant amoureux d'une paysanne ... Elle lut pendant une heure sans pouvoir s'arrêter. Ce conte bien que classique était très prenant. Elle s'arrêta au moment ou le prince décida de payer des mercenaires. Leur objectif était d'enlever la paysanne pour la cacher aux yeux du monde entier et ainsi, éviter que les membres de sa famille sachent pour l'e n f a n t à venir. Elle choisit d'arrêter sa lecture lorsque la femme paysanne se fit attachée et bâillonnée de f o r c e chez elle par 4 malandrins.
Elle ferma le grimoire et décida de se reposer avant de se rendre à la soirée prévue pour 20h.
Après qu'elle soit rentrée dans sa chambre, elle s'allongea et ne prit pas le temps d'enlever son jean et son tee-shirt. Elle eu une penseé avant de dormir : elle mettrait la robe qu'elle avait acheté la vieille pour la soirée à venir.
Pendant qu'elle s'endormait, une lueur rouge brilla depuis la couverture du grimoire. Les ronces se transformèrent en cheveux et le portrait d'une femme avec une rose à la bouche fit son apparition. Son sourire amusé ornait son visage et une lueur rusée brillait dans ses yeux. L’apparition fut rapide et se dissipa régulièrement au bout de quelques secondes.
Elle était poursuivie, elle le sentait. Elle courrait, courrait mais avançait lentement tandis que ses poursuivants gagnaient du terrain rapidement, trop rapidement. Elle atteignit la clôture des bêtes avant de pouvoir rentrer chez elle. Elle appela à l'aide mais il n’y avait personne. Un silence lourd et angoissant régnaient en ces lieux. En entrant précipitamment dans sa chambre, elle se prit les pieds dans sa robe de style moyenâgeuse et chuta lourdement sur le plancher. Elle eu l'impression de se relever au ralentit. Soudain elle entendit les 4 cavaliers descendre de leurs destriers noirs.
Elle s'immobilisa et ne pu bouger tandis qu'ils arrivaient. La porte s'ouvrit dans un grand fracas et 4 hommes entrèrent. Elle ne put voir leur visages masqués sous une capuche. Le premier à entrer fut sur elle en à peine 2 secondes. Elle fut soulevée de terre pour être jetée sur son lit. Tout se débloqua le temps d'un battement de cœur. Elle voulut crier de peur. Une main puissante surgit derrière elle pour lui enfoncer profondément un bout de tissu malodorant dans sa bouche. Elle fut bâillonnée v i o l emment en un rien de temps. Des bracelets en fer encerclèrent ses chevilles et des cordes attachèrent ses poignets sur son dos. Après ça, un des 4 hommes prit un grand sac en toile noir. Comprenant ce qui allait venir, Tiphaine se débattit furieusement mais sa tête fut bloquée. Le sac en toile se posa sur sa tête encerclant dans un même temps le haut de son corps. Celui-ci fut ficelé et elle tomba entièrement à la merci de ses ravisseurs.
Elle se débattait de son mieux mais elle restait immobile. Les mercenaires la posèrent à terre et sortirent de la maison. Dans ses tentatives vaines de s'enfuir, elle entendit des bruits de pas léger ainsi que la voix d'une femme :
- Te voilà présente dans mon histoire. Pour avancer, lis la suite. Si tu ne le fais pas, tu vivras cette scène chaque nuit. Si tu ne fais pas d'effort au bout de deux nuits, tu seras prisonnière du livre plusieurs jours afin de connaître la suite des évènements. Si tu essais de détruire le livre, le sort s'acharnera sur toi. Le seul moyen de t'en sortir est de lire le grimoire, jusqu'au bout. Mais y arriveras-tu ?
Boum Boum Boum
- Choisis bien ta voie et n'oublie pas, d'autres arriveront par la suite ...
Boum boum boum
- Tiphaine !
Elle se réveilla en sueur, son cœur battant la chamade.
-
Enfin, j'ai cru que je devais frapper encore plus fort !
-
Excuse Mélanie, je dormais. Comment tu es entrée ? demanda-t-elle à son amie blonde.
-
J'ai vu ça ! Il est presque 7 heures et sinon j'ai un double des clés. Je me suis inquiétée, j'ai dû sonner pendant 2 minutes au moins !
-
Très bien je me change et j'arrive !
Son amie sortit et Tiphaine se prépara. Elle vit avec stupeur que sa robe était apparue comme par magie sur sa chaise ainsi que ses collants et escarpins. Elle fronça les sourcils en signe de perplexité. Elle ne se rappelait pas d'avoir préparé tout ça.
Elle haussa les épaules et commença à se changer. Elle ne le vit pas mais un petit symbole en forme de rose était apparu sur son poignet droit.
Mélanie ne put s'empêcher de jeter un œil au livre posé non loin. Elle feuilleta rapidement et ses yeux se bloquèrent sur un passage spécifique. Une amie au prince avait pris rendez-vous avec un mage, un mage supérieur plus précisément. Celui-ci, énervé qu'une apprentie soit tête en l'air et non studieuse, avait décidé de lui flanquer une bonne leçon. Il l'avait séquestrée durant plusieurs heures pour lui faire apprendre quelques formules.
Elle arrêta lorsque Tiphaine en avait finie. Ses longs cheveux bruns frisés, elle portait dorénavant une robe bleue nuit, son dos était dénudé et un petit col sur son cou empêchait la robe de tomber. Elle portait des collants noir et des escarpins assortis à sa robe.
-
Drôle de livre que tu as acheté, il a l'air sympa ! dit Mélanie.
-
Ne m'en parle pas , je ne sais plus où je l'ai acheté. Je l'ai commencé récemment et il commence déjà à me prendre la tête.
Elle hocha la tête et elles s'en allèrent.
La soirée battait son plein, Tiphaine avait complètement oublié sa précédente "mésaventure" grâce à la musique, à la danse et surtout l'alcool. Elle et son amie Mélanie décidèrent de quitter cette soirée mondaine aux alentours de 3 heures du matin en prenant un taxi.
- Où je vous emmène ?
Tiphaine avait l'impression d'avoir déjà entendu cette voix mais elle n'arrivait pas à savoir quand et où.
- 2 rue des maréchaux.
Une demie heure plus tard et avec 15 euros en moins, elles entrèrent toutes les 2 au domicile de Tiphaine.
Fatiguées, elles voulaient se coucher le plus rapidement possible. Elles ne pouvaient s'empêcher de glousser pour un tas de raisons inutiles.
Lorsqu'elle se glissa dans son lit, dans un courant d'air froid, elle entendit une toute petite voix lui murmurant "il te reste encore une chance". Elle frissonna et commença à s'endormir ...
Le rêve était légèrement différent. Il reprenait lorsqu'elle se faisait immobilisée.
Une main puissante surgit derrière elle pour lui enfoncer profondément un bout de tissu malodorant dans sa bouche. Elle fut bâillonnée v i o l emment en un rien de temps.
Des bracelets en fer encerclèrent ses chevilles et des cordes attachèrent ses poignets sur son dos. Après ça, un des 4 hommes prit un grand sac en toile noir.
Tiphaine se débattit furieusement mais sa tête fut comprimée. Le sac en toile se posa sur sa tête encerclant dans un même temps le haut de son corps. Celui-ci fut ficelé et elle tomba entièrement à la merci de ses ravisseurs.
Comme la dernière fois, les mercenaires la laissèrent seule. Cette fois-ci pas de voix, rien qui puisse l'aider à comprendre ! Elle savait que c'était un rêve mais il en n'avait pas l'air. Paniquée, elle se secouait au sol pour se délivrer les bras, sans succès. L'odeur du tissus dans la bouche sentait le foin et la paille. Elle essaya de se lever en se mettant à genoux. Elle se releva et partit chercher un couteau ou quelque chose qui puisse l'aider. Elle n'arrivait pas à se repérer, le sac de toile l'aveuglant et lui immobilisant ses bras. Elle se sentit bête d'un coup, comment pouvait-elle attr a p e r un objet alors que la moitié de son corps était enfermé dans un sac ?
Elle voulut crier à l'aide.
- GGppgmmmm !! GGpphhhhmmmm !
Seul le silence lui répondit. Elle se déplaça mais tomba lourdement sur le plancher, elle avait oublié la longueur des chaînes ! Elle resta au sol un temps infini pour essayer de se délivrer. Quand elle vit qu'elle n'y arriverait pas, elle arrêta et voulu dormir. Si elle dormait maintenant, peut-être qu'elle se réveillerait ?
Un rire fit écho à cette pensée.
- Malheureusement pour toi, ce ne sont pas les règles. Tu vivras cette scène chaque nuit.
Son cœur se glaça, que voulait-elle dire ?
- Tu es resté attachée 4 petites heures. Tu te réveilleras dans 4 heures. Tu as fais la moitié du chemin pour cette fois. Mais à ton réveille, tu auras le droit à un avertissement. Si tu ne relis pas ce soir, la correction sera plus sévère.
-MMpphmmm ??!! C'était impossible ! Elle allait se réveiller !!
La femme qu'elle ne pouvait voir rit.
- Je te souhaite bonne chance. Ce plancher est dur ! Maintenant je vais aller voir ton amie ...
Son amie ?
- MMppmm ! ?
La femme était partie. C'est en s a n g lotant cette fois que Tiphaine essaya de tirer sur ses liens et de se dégager de la toile qui l'étouffait.
Mélanie sentit un vent frais s’engouffrer dans la pièce. Avec la chaleur qui y régnait, il était le bienvenue ! Elle s'étira et soupira. L'alcool faisait toujours effet sur elle. Lorsqu'elle s'endormit, elle se rendit compte qu'elle n'avait pas pris le temps de se changer. Elle avait encore sa jupe en cuir mais qu'importe, elle n'allait pas se lever maintenant ...
Elle portait un tas de papier dans ses bras. Elle était pressée. Un grand mage l'avait convoqué et elle se devait d'être à l'heure au rendez-vous !
Évitant de rentrer dans les personnes qui l'entourait, elle monta les marches qui menait au laboratoire d'un des grands responsables. Elle était munie d'une robe d'apprentie. Une robe classique du Moyen-Âge indigo avec l'insigne d'un aigle doré dans le dos. Elle toqua tant bien que mal à la porte. Celle-ci s'ouvrit immédiatement.
- Dépêchez ! Je n'ai pas beaucoup de temps à perdre.
Elle se pressa de déposer tous les papiers sur la table réservée aux visiteurs.
-
Savez-vous pourquoi vous êtes ici ?
-
Non répondit Mélanie du tac au tac. Elle pensait se rappeler de cette scène mais où l'avait-elle vu ?
-
Votre professeur ne sait comment remédier à votre désintérêt pour sa matière mais j'en ai trouvé une.
-
Pardon ?
L'homme, âgé d'une cinquantaine d'années claqua dans ses mains et le calvaire débuta pour Mélanie. Elle fut soulevée dans les airs et atterrit non loin à terre sur un tapis épais et moelleux. Des cordes apparurent de partout et elles ligotèrent l'apprentie. Elle fut encordée de la tête aux pieds. Les chevilles et poignets croisés. L'entrecroisement de tous les liens formaient une toile d'araignée. Elle devint soudain très inquiète.
-
Mais que faîtes-vous ?
-
Je te prépare pour ta séance. Mon propre premier apprenti va s'occuper à t'apprendre une ou deux bricoles. Il arrivera dans une petite heure. Sur ce je te laisse !
-
Mais vous ne pouvez pas me laisser comme ça ! répliqua t- elle.
Le haut mage fit semblant de ne pas l'entendre et sortit.
Mélanie cria au secours comme elle put. Les liens étaient trop serrés ! Comment arriverait-elle à s'en sortir ?
Son disciple arriva à l’heure mais une lueur étrange brillait dans son regard.
- Peux- tu me sortir de là ? fit-elle d'une petite voix.
Le jeune homme sourit, il devait avoir 25 ans tout au plus.
IL prit un livre dans ses mains. Sur la couverture en cuir, une rose y était gravée.
- Il suffit d'imaginer puis de réciter la formule. Plus ce que tu demandes est complexe et plus l'incantation est longue.
Elle ne comprenait pas ou il voulait en venir. Il lança une formule et le résultats ne se fit pas attendre. Un grand froid l'envahit et elle frissonna. Elle mit un peu de temps à comprendre ce qu'elle voyait, sa robe indigo était à présent dans les bras du garçon !
- Mais ça va pas ?!! Arrête ça tout de suite !
Elle se retrouvait en petite tenue vêtue d'une simple tunique blanche. Elle devint rouge .
-
Mon maître se moque de mes méthodes pédagogiques. Je suis sûr que tu es concentrée à présent. Et moi aussi fit-il d'un air malicieux. Sur un tour de poignet, il remit Mélanie sur le dos. Ainsi, il put observer à loisir sa proie.
-
Je ne trouve pas ça drôle !!
-
Je ne te demande pas ton avis !
Il redit quelque chose et cette fois, un bâillon fit son apparition devant la tête de Mélanie. Il s'agissait d'un tissus en satin bleu avec un nœud en son milieu. Avant qu'elle puisse dire quelque chose le bâillon fut sur elle. En même temps qu'il s'approchait, il s'agrandissait. La "boule" s'enfonça profondément dans la mâchoire de Mélanie. Le tissus s'enlaça trois fois autour de la nuque de la demoiselle avant de se serrer une bonne fois pour toute. Elle ne pouvait plus qu'émettre de petits sons étouffés.
-
Mpphmm !
-
Très bien ! On va pouvoir continuer. Dans un claquement de doigts, elle fut soulevée et mise de f o r c e sur une chaise. De grand rubans bleus attachèrent le buste de la jeune fille au dossier de la chaise. La voilà dorénavant prête.
Le jeune homme mit un pupitre en face d'elle sur lequel était posé un parchemin. Des symboles représentaient ainsi de longs paragraphes.
- Tu vas apprendre ça pour les vingt prochaines minutes. Si tu ne retiens pas tu seras réprimandée.
Mais il n'avait pas le droit de faire ça !
- MMpphmm ! fit-elle en essayant de donner un coup de pied dans le pupitre.
Elle fut vite arrêter par un mur invisible et des cordes relièrent ses chevilles à l'arrière du dossier. La voilà maintenant qui ne pouvait plus bouger ses jambes.
-
GGppphmm !
-
Tu l'as cherché. Je vais maintenant partir. À tout à l'heure !
Elle implorait du regard son "t o r t i o n n a i r e " mais rien n'y faisait, le jeune homme sortait de la salle la laissant seule. Elle avait 20 minutes. Elle attendit et au bout d'un certain temps, elle en était sûr, il ne reviendrait pas ! Elle poussa un long gémissement tout en frissonnant.
Une voix féminine se fit entendre dans la pièce.
" Te voilà présente dans mon histoire. Pour avancer, lis la suite. Si tu ne le fais pas, tu vivras cette scène chaque nuit. Si tu ne fais pas d'effort au bout de deux nuits, tu seras prisonnière du livre plusieurs jours afin de connaître la suite des évènements. Si tu essais de détruire le livre, le sort s'acharnera sur toi.
Le seul moyen de t'en sortir est de lire le grimoire jusqu'au bout mais y arriveras-tu ? "
Mélanie était incrédule. Ce n'était qu'un rêve n'est-ce pas ? Elle eu l'impression d'étouffer, il allait qu'elle sorte d'ici ! La pièce devint de plus en en plus flou et son cœur battait la chamade ...
Tiphaine et Mélanie
Tiphaine se réveillait lentement mais elle se sentait bien. Elle ouvrit les yeux et pu voir à la lumière qui traversait les volets que la matinée était bien avancée. Elle voulut s'étirer mais elle n'y arriva pas. Se réveillant un peu plus elle se rendit compte d'une chose: elle ne pouvait pas séparer ses poignets ! Inquiète elle vit qu'elle pouvait bouger ses jambes et qu'elle n'était pas bâillonnée. Le nœud n'était pas très serré et elle réussit aisément à se défaire de son lien, il s'agissait simplement d'un de ses foulard. Elle était plus qu'inquiète, se pouvait-il que son rêve soit réelle ? Se pouvait-il que son livre lui fasse vivre tout ça ?
Elle se dirigea vers Mélanie et la réveilla. Celle-ci avait l'air d'être juste endormie. Elle la secoua un peu plus fort qu'elle ne l'aurait voulue.
-
Mélanie, tu ne trouves pas que quelque chose de bizarre se passe ?
-
J'en ai pas l'impression pourquoi ?
-
Tu peux me dire de ce que tu as rêvé ?
Chacun raconta ce qui c'était passé. Après leur récit, elles en vinrent à une conclusion : le livre faisait avait bel et bien un effet sur elles. Elles ne savaient pas pourquoi mais elles n'avaient pas le choix de toute manière. Elles se rendirent compte que pour le moment, quoiqu’ elles fassent, le livre restait fermé, impossible de l'ouvrir !
Une discussion s'ensuivit pour savoir s'il était utile ou non de faire appel à un spécialiste. Mélanie eu une idée, elle venait de se rappeler des premières lignes :
"Son vrai pouvoir se révélera la nuit ou si vous faîtes appel à lui "
Elle attendit que son amie parte dans une autre pièce pour prendre le grimoire. Une fois dans ses mains, elle pensa fortement à la rose qu'elle avait vu lors de son rêve et au pouvoir du mage. Le livre s'ouvrit ! Souriante, elle parcouru quelques pages, toutes blanches ! Ces paroles lui revinrent en tête : " Il suffit d'imaginer puis de réciter la formule. Plus ce que tu demandes est complexe et plus l'incantation est longue ".
Elle pensait avoir débloqué cette partie du pouvoir. Elle entendait son amie dans sa chambre. Elle sentit une petite excitation monter en elle et testa le grimoire. Elle imagina des menottes retenant les poignets de Tiphaine dans son dos. Dès qu'elle l'imagina une formule apparut sur la page vierge du livre. Elle le lut à voix basse et dès qu'elle eu finit, elle entendit instantanément un cri de peur venant de la chambre. Elle sourit et imagina cette fois un grand bâillon boule noir impossible à enlever enserrant les lèvres de son amie. Elle lut rapidement. L'effet fut immédiat ! Elle n'entendait que vaguement quelques gémissements et encore ...
Elle ne s'arrêta pas là, oh que non ! Elle lui imposa de cette manière un bandeau et des bracelets en fer reliés à une chaîne lui bloquant ses chevilles. Mélanie entendit le bruit sourd d'une personne qui tombe à terre. Un peu inquiète, elle alla voir à pas de loup le résultat. Sans faire un bruit elle traversa la pièce qui menait à la chambre et ouvrit sans bruit la porte.
Tiphaine se débattait comme elle pouvait mais Mélanie était fière de son résultat ! Tiphaine était en sous-vêtements lorsque le sort la frappa.
-
Qu'est ce qui se passe ? Mon dieu Tiphaine qu'est ce qui c'est passé ?
-
MMpphmmm !!
En faisant semblant d'être inquiète, elle tira sur le bandeau et le bâillon boule mais comme elle l'avait bien imaginé, elle ne put les lui retirer. Elle sourit.
-
Impossible de t'enlever tout ça. Il faut aller voir quelqu'un qui pourra t'aider, tu as une idée ?
-
MMpphmmmmmm! répondit son amie dans une longue plainte.
Evidemment elle ne pouvait pas parler ... Elle aida Tiphaine à se relever et elle la reposa sur le lit .
-
Attend moi ici, je vais essayer de trouver une solution , bonne chance !
-
Mpphmm !
Mélanie prit son temps, après tout pourquoi faire rapidement ? Elle enfila un jean, prit un tee shirt gris.
Elle revint voir son amie, elle était allongée sur le ventre dans son lit :
- Internet ne marche plus, je vais chez moi pour faire des recherches. Je reviens dès que j'ai une piste !
Elle ignora le gémissement de Tiphaine. Malheureusement pour elle, Mélanie habitait à une heure de route de chez elle, ce qui lui faisait au grand minimum 2 heures d'attente. Sans compter les nombreux ralentissement sur la route ...
Elle partit en fermant à clé tout en laissant le livre maudit sur la table basse du salon. Celui-ci d'ailleurs ne présentait pas une nouvelle fois le visage d'une femme amusée, mais celui d’une femme désapprobatrice détenant une lueur malveillante dans son regard ...
Mélanie
Elle mit un peu plus d'une heure pour arriver chez elle. Croyant qu'elle n'avait plus rien à craindre, elle ne prit pas la peine de garer sa mini-cooper noir dans son garage attitré.
Elle rentra dans son appartement d'un pas léger. Elle se sentait soulagée. Elle pensait que dorénavant, le livre ne pourrait plus rien contre elle vu qu'elle s'en était éloigné et que Tiphaine était prisonnière à proximité.
Elle se trompait lourdement ...
Elle ouvrit la porte de son logement et pris une douche bien chaude. Elle ne sentait aucun remord pour ce qu'elle a fait à Tiphaine, c'était de bonne guerre. Elle se vêtit d'un short en jean et d'un débardeur blanc. Elle se prépara à manger : un restant de confit de canard qui traînait dans le frigo. Il était déjà presque 14 heures quand elle commença.
Elle réfléchit à sa situation et rechercha sur le net une personne qui pourrait l'aider. Elle tomba sur un certain Harry Dresden. Un mage détective privé. Elle était intéressée pour l’appeler et lui indiqué l'adresse de Tiphaine. Juste en se levant, le téléphone sonna et elle répondit.
-
Mélanie ? c'était un collègue sportif et ami de Tiphaine, Raphael.
-
Oui c'est moi, qu'est ce qui t'arrives ?
-
J'essai d’appeler Tiphaine mais elle répond pas. J'ai toqué à sa porte, j'ai rien entendu non plus. Tu ne saurais pas où elle est ?
Elle eu une idée.
-
Elle est chez elle mais elle est occupée. Tu veux que je te dise où elle cache le double de ses clés ?
-
Je veux bien oui ! Je retournerai chez elle vers 16 h environ.
Une fois qu'elle eu délivrée cette information, elle accéda à sa chambre. Elle ne le vit pas tout de suite mais sur son lit, deux paires de menottes y étaient posés, un bandeau et un bâillon boule noir . Une feuille en papier traînait au milieu de tout ce bric à brac.
"Tu sais ce qu'il te reste à faire "
- m e r d e ! jura t-elle.
Ça ne finirait donc jamais ?
Plus par peur que de colère, elle mis le tout dans un sac poubelle et alla le jeter à l'emplacement prévu. Elle revint chez elle.
Le matériel était posé à terre dans son salon ! Inquiète, elle vit qu'elle n'avait pas le choix. Elle se décida à retourner chez Tiphaine. Elle clancha la porte mais elle ne s'ouvrit pas. Elle vérifia qu'elle était ouverte et elle réessaya . Encore fermé ! Mais que se passait t-il ?
Elle se précipita sur une fenêtre mais celle-ci se ferma d'un coup. Elle voulut se réfugier dans la salle de bain mais cette porte se ferma de la même manière. Elle se retourna lentement et se dirigea au centre de la pièce. Elle ne voulait pas le faire mais elle ne voyait aucun moyen d'y échapper. Elle déglutit, pris l'équipement et s’asseya dans son canapé.
Elle commença par se menotter les chevilles. Dès qu'elle les mit, la chaîne rétrécit au maximum et les bracelets se serrèrent. Sachant qu'elle devait subir la même chose que Tiphaine, elle ne s'attacha pas les poignets directement mais approcha le bâillon de sa bouche. Dès qu'elle mis la boule, une f o r c e autre que la sienne serra les s a n g les au maximum et la boule s'agrandit. C'était désagréable !
- PPhhmmpp !
Plus elle essayait de crier et plus le bâillon se resserrait ! Elle voulait en finir au plus vite donc elle se menotta les poignets derrière son dos. Elle avait volontairement omis le bandeau.
Une lueur bleue apparut sur sa porte d'entrée, La lumière devint éclatante jusqu'à baisser petit à petit. Dorénavant, elle voyait au travers de sa porte l'appartement de Tiphaine. Celle-ci d'ailleurs était habillée et se promenait dans son appartement. Comment était-ce possible ? En y réfléchissant, elle compris que ce qui l'emprisonnait devait être les anciens "lien" de son amie.
Elle sentit quelque chose bouger sur le canapé et regarda. Le bandeau se plaça devant sa tête !
- Mpphmmmm !! elle se secouait de son mieux et recula dans son canapé.
Le bandeau fusa et elle ne put l'esquiver, il fit trois tour autour de ses yeux et elle devint aveugle.
Quelque chose (ou quelqu'un ?) la prit et la plaça au centre de la pièce. Elle sentit qu'on lui arrachait son tee shirt et son short !
Elle se dandinait pour éviter que ce la ne se produise mais ce fut sans effet. Une fois en sous-vêtements, elle fut tirée lentement par les pieds vers le portail. Elle attendait dorénavant son sort ...
Tiphaine
Tiphaine se reposait après les longues heures à être enchaînées et bâillonnée. Dorénavant elle portait une simple robe de couleur indigo. Elle avait bien cru que ça ne s'arrêterait jamais ! Elle ne savait pas pourquoi mais progressivement, ses entraves disparaissaient après qu'elle ai entendu la voix d'un homme. Elle pensait avoir rêvé mais comment expliquer cette délivrance ?
Il était aux alentours de 15 h 30 lorsqu'elle décida de faire un tour en ville. Elle voulait juste marcher un peu. Elle serait de retour vers 17 h pensait-elle. D'ici là elle aura le temps de recontacter Mélanie ... Elle tourna la clé de la serrure et partit.
Quelques minutes plus tard, apparaissait Mélanie dans la chambre des invités, enchaînée et bâillonnée. Elle appelait à l'aide mais elle reconnu au bout d'un moment que plus personne n'était présent dans l'appartement. Elle espéra qu'elle n'attendrai pas très longtemps ...
Raphael
Il était intrigué par sa conversation précédente avec Mélanie. Que pouvait bien faire Tiphaine ? Elle était apparemment chez elle mais ne répondait ni au téléphone ni à la porte. Il était maintenant un peu plus de 16h lorsque le jeune homme aux cheveux châtains sonna à la porte. Rien du tout. Il ressonna et attendit 2 minutes. Il décida d'y introduire les clés qu'il avait récupérés dans le pot de fleur en bas de la résidence.
Il entra et ne vit rien de spécial.
- Il y a quelqu'un ?
Il cru entendre un bruit mais il pensa que son imagination lui jouait des tours. Il ne voulait pas aller ailleurs que dans le salon donc il décida d'attendre. Rapidement, un livre avec une couverture en argent lui tapa dans l’œil. Il le prit. Voyant qu'il n'y avait pas de résumé, il l'ouvrit et feuilleta quelques pages.
Il tomba sur un passage qui l'intéressait d'un coup. Sans pouvoir y échapper, il se mit à lire dans le canapé. Ce passage était prenant. L'un des princes de la famille royale était tombé dans un guet-apens et était interrogé par une courtisane, elle en voulait à son titre et intriguait contre le pouvoir royale. Un jeu dangereux !
Il arrêta sa lecture d'un coup en entendant quelque chose. Il était sûr de lui cette fois-ci. Il se leva et chercha la source de ce tapage. Ses recherches l'emmenèrent rapidement dans la chambre d'amis. Il rentra et quelle fut sa surprise en découvrant la situation de Mélanie.
-
Et bien ! je vois comment Tiphaine était occupée.
-
Mpphmmmmm ! Mélanie secouait sa tête de gauche à droite. Elle restait immobile sur le ventre comme si elle ne pouvait changer de position. Ses poignets par exemple, ne bougeaient pas malgré qu'elle soit "juste" menottée. Il vit que l e bâillon qu'elle portait n'était pas là pour décorer. Il sourit et continua sur sa lancée.
-
J'imagine que tu attends le retour de Tiphaine pour qu'elle te sorte de là ? Je ne sais pas où sont les clés je ne vais pas pouvoir t'aider.
Il s'installa à côté de la jeune fille pendant qu'elle gémissait. Elle essayait de lui dire quelque chose !
Il voulu lui enlever le bandeau mais il n'y avait aucun nœud, il ne put le soulever et encore moins le glisser même en f o r ç a nt. Étrange ! Il essaya de faire la même avec le bâillon mais les s a n g les étaient incroyablement serrés ! Il ne put enlever le nœud et encore moins la boule. Intrigué, il voulut soulever les poignets et les chevilles de Mélanie mais c'est comme si elle était clouée sur place !
-
Dis donc, Tiphaine t'a lancé un sacré sort ! Qu'est ce que tu lui as fait ? En l'attendant je vais en profiter !
-
Mpphmm ? fit Mélanie, soudain inquiète.
Il savait qu'elle était incroyablement chatouilleuse.Il prononça des paroles incompréhensibles. Immédiatement, de forts gémissements et couinement se firent entendre. Raphael sourit car dorénavant,
Mélanie subissait une séance de tickling sur toutes ses parties les plus sensibles. Seul la contraction de ses muscles et les mouvements brusque de sa tête montraient son désarroi.
-
Je vais te laisser, je ne sais pas quand je reviendrai, ça dépendra de Tiphaine !
-
mmpphmmmmmmmmmmmmmm !!!?
Sa colère était évidente mais Raphael ne s'en réjouit que de plus.
- Heureux que tu sois d'accord !
Puis il sortit attendre le retour de Tiphaine.
Tiphaine
Elle arriva un peu plus tard que prévu. Vers 17 h 15. En rentrant elle fut accueillie par Raphaël, tout souriant lu montrant les doubles de ses clés.
- Alors comme ça on est une petite cachottière Tiphaine ?
Elle n'était pas étonné de le trouver là mais elle ne voyait pas ce que voulait dire le garçon.
-
Comment ça ?
-
Je sais pas, Mélanie ligotée dans ta chambre d'amis, ça ne te dit rien ?
Elle s'arrêta de stupeur.
-
Mais c'est pas possible ! Elle était repartie chez elle !
-
C'est ça bien-sûr ! Un bâillon boule noir, des menottes aux chevilles et poignets avec un bandeau ça te dit rien ?
Son visage rougit, si elle se souvenait de ce qui lui était arrivé le matin même ! Le garçon vit sa réaction et s'amusa.
-
Ah ! Tu vois qu'elle n'était pas chez elle !
-
C'est pas pour ça. Je t'expliquerai, c'est à cause du livre ! Je ne ne sais pas comment m'en débarrasser. Il faut que je la vois !
Raphael la guida jusqu'à la chambre. Mélanie se trouvait toujours à la même place, à la différence près qu'elle était en nage et gémissait énormément.
-
Ah oui il faudrait peut-être que je retire le tickling. Il claqua des mains et Mélanie soupira de soulagement tout en essayant d'affirmer quelque chose.
-
Mpphaaud !
-
Raphael, je crois qu'elle a dit " salaud ".
-
Peut-être qu'elle en veut encore ?
-
Mmppppanmm !
-
Elle a dit non j'ai l'impression.
-
Tu m'étonnes. Il alla ouvrir la fenêtre et les rideaux.
-
C'est pas tout mais ça pu le chacal ici !
Tiphaine questionna Mélanie :
- C'est le livre qui t'a amenée ici ?
Signe de tête affirmatif.
- C'est toi qui t'ai mise dans cet état ?
Signe positif et négatif.
Tiphaine fronça les sourcils.
- Tu sais comment te sortir de là ? elle leva sa main pour faire taire Raphael.
Affirmatif.
- Il faut prendre le livre ?
Affirmatif.
Elle alla le chercher dans l'autre salle et avec étonnement elle pu l'ouvrir. Sentant que quelque chose se tramait, Raphael ne dit pas que tout à l'heure qu' il avait réussit à lire quelques pages.
-
Tiens il s'ouvre ! s'exclama celle-ci. Normalement il ne devrait pas. C'est ce livre qui nous emm e r d e Raphael.
-
Qu'est ce qu'il vous a fait ?
-
Quand tu le lis, tu vis son histoire la nuit dans tes rêves. Si tu essaies de ne pas le lire ou de le détruire, il te punit. Je sais pas pourquoi mais ce matin il m'a lancé un sort. Il n'aurait pas dû ! Et voilà Mélanie qui est ici, immobilisée de la même façon que moi ce matin. Tu ne serais pas fait attachée aux alentours de 15 h 30 heures par hasard ?
-
Mphi ! Ils comprirent tous les deux " oui ".
-
C'est à ce moment là que mes liens ont disparus. Tu sais comment retirer le sort mais tu ne peux pas me le dire, on est pas avancé !
-
Demande au bouquin ! s'exclama Raphael. Il avait un peu pâlit au fur et à mesure de l'explication de Tiphaine.
-
Demander ? elle était incrédule.
-
Il s'approcha et prit le livre des mains de son amie. Il demanda :
-
Comment utiliser ton pouvoir ?
Quelques secondes plus tard, des lignes s'affichèrent sur la page blanche :
" Il suffit d'imaginer puis de réciter la formule. Plus ce que tu demandes est complexe et plus l'incantation est longue "
Étonnés, Raphael essaya le premier. Il imagina Mélanie sans son bandeau. Une phrase apparut et il la récita. Dès qu'il eu finit le bandeau avait disparu ! Tiphaine eu un hoquet de surprise.
-
Ça marche !
-
Et ouais, impressionnant !
A son tour, Tiphaine enleva les menottes qui bloquaient Mélanie. Celle-ci les regardait de ses yeux bleus et insistait en montrant de ses mains son bâillons toujours posé au même endroit !
Raphael répondit :
- Non non non. Tu vas râler pour ce que je t'ai fais et je ne sais pas si tu le mérites. Ce ne serait pas toi qui aurait attaché Tiphaine par hasard ?
Mélanie fit un non énergique de la tête. Tiphaine soupira :
- Je lui laisse le bénéfice du doute. Enlève le lui ! Au pire, elle saura que maintenant ça peut se retourner contre elle !
Raphael hocha la tête et quelques secondes plus tard, le bâillon disparut comme par magie.
-
Enfin ! s'exclama Mélanie, j'ai bien cru que ça ne finirait jamais ! Il est quelle heure ?
-
17 h 30 répondit le garçon. Soit 2h dans cette position ! C'était bien ?
Le regard noir de Mélanie suffit pour le faire taire mais pas pour lui enlever son sourire impertinent ! Elle se glissa dans la couette et lança à Raphael :
-
Tu peux attendre dehors ? Tu t'es bien amusé jusque ici mais maintenant j'aimerais être tranquille,
-
Tu sais je peux me montrer discret ...
-
Dehors !
Il rit et sortit tout en fermant la porte. Mélanie demanda à Tiphaine.
-
Il a lu le livre lui aussi ?
-
Je ne sais pas. Mais je pense que oui. Il était déjà là à mon arrivée. Elle demanda au grimoire.
-
Raphael a-t'il lu une partie de ton histoire ?
" Oui "
- Est-il lui aussi concerné par ta malédiction ?
" Oui "
- Pouvons-nous encore connaître la suite de nos personnages ?
" Non "
Cette réponse les refroidit toutes les deux. Mais pourquoi ?
- Peut-tu me dire la raison ?
" Lorsque vous utilisez trop le pouvoir du grimoire, votre futur se ferme pour une nuit "
- Que se passera t'il ce soir pour nous 2 ?
" Des ordres vous seront donnés. Vous devrez vous y soustraire et surtout, ne demandez de l'aide à personne "
- Et pour Raphael ?
" Ses rêves seront troublés comme pour vous la première fois "
C'est Mélanie qui cette-fois, posa la question :
- Peut-on encore utiliser ton pouvoir ?
" Oui "
Elles n'avaient plus d'autres questions à poser et Tiphaine ferma le livre.
-
Tiphaine, on lui laisse la surprise ? Personnellement avant ce soir j'aurais quelques mots à lui dire ...
-
On est tous dans la même m e r d e . Je crois qu'on a plus le choix. J'ai un peu peur pour ce soir !
-
On va où ce soir ?
Mélanie avait sa petite idée en tête, et dans son idée, Raphael jouait un rôle centrale ...
Raphaël
- Enfin , vous êtes là !
Il ne put s'empêcher de les applaudir. Tiphaine avait enfilé pour la soirée des collants noirs et une paire de bottes lui recouvrant ses mollets. Elle portait toujours sa robe indigo.
Mélanie quant à elle, avait opté pour un legging noir avec pour haut un chemisier blanc. Elle avait coiffé ses cheveux blonds en une queue de cheval. Elle portait aux pieds des sandales.
Il se sentit légèrement gêné de n'être habillé que "normalement". La gêne dura le temps d'un battement de cœur.
- Ma foi, sortir en compagnie de 2 jolies jeunes filles est tout à fait dans mes cordes !
Elles acceptèrent le compliment. S'ensuivit une discussion pour savoir où ils allaient se restaurer après le cinéma.
Dès la décision prise, il fut convenu que ce serait Mélanie qui les emmènerait à bord de sa mini-Cooper. Mélanie les ralentit en prétextant un envie pressante, elle prit les clés et retourna dans l'appartement. Elle trouva le grimoire et pu noter quelques formules en toute tranquillité avant de retrouver ses 2 amis ...
Arrivés au Gaumont, ils achetèrent leur place de cinéma et s'installèrent dans la salle. Par chance, la salle était déserte et ils purent s'installer sur les dernières rangées de siège, celles qui sont le plus en hauteur.
Ils purent discuter de leur problème actuel.
- Je sais pas comment vous avez fait pour vous faire maudire, mais c'est réussis ! disait le jeune homme. Un mage pervers a réussis à vous chopper surement !
Mélanie et Tiphaine cachèrent un sourire, lui aussi était maudit et elles avaient prévu quelque chose pour le garçon lors de leur retour.
-
Je ne sais pas comment j'ai eu ce livre. C'est une grande question !
-
Je me pose aussi cette question murmura Mélanie.
Ils arrêtèrent vite leur conversation, voyant que le film allait bientôt commencer. Une demie heure plus tard, tandis que Tiphaine aller faire un tour aux toilettes, Mélanie pu passer à l'attaque.
-
Raphaël ?
-
Mouais ? celui-ci était concentré dans le film.
Mélanie tomba dans une mini crise de glossolalie, elle remuait les lèvres lentement et surtout murmurait. Le garçon sentit immédiatement quelque chose qui l'étreignait et regarda sa comparse qui souriait à pleine dent.
-
Mais qu'est ce que tu fais ? demandai t'il dans un ton mi-amusé mi-inquiet.
-
Tu vas rester bien sage le restant du film.
-
Mais qu'est ce qu.. ppfff !
Le pauvre il eu le souffle coupé. Des s a n g les étaient apparus sur le siège pour lui attacher son torse au dossier du siège. Ses poignets furent encerclés sur les accoudoirs. Pour finir, ses jambes furent écartelés par des mains invisibles et il ne put plus bouger.
-
Arrête ! dit-il tout bas. Les non initiés vont nous repérer !
-
Mais non voyons, j'ai lancé un sort. Ils seront concentrés sur leur film et ils n'entendront pas notre conversation. D'un coup, elle cria à une personne en train de boire dans la salle.
-
Et pochtron !
Il ne se retourna pas d'un pouce.
-
Et m e r d e ! S'il vous plait oh Grande déesse, pouvez-vous me laisser regarder ce film sans que je sois attaché ?
-
Humm... j'aime bien qu'on me complimente mais venant de toi ça sens l’hypocrisie. Donc non.
Elle claqua ses doigts et le prisonnier se tordit de rire.
- Noonn, piitiié hiiihiii. Arrêêêêêêêêtte hhhiiiiiihi. HHahha.
Pause. Il reprit son souffle et commença à parler :
- S'il te pla pphmmm !
Il ne l'avait pas vu, mais Tiphaine s'était faufilé derrière lui. Elle le bâillonna de sa main gauche. Dans sans main droite, elle tenait un grand foulard blanc noué en son milieu. Il n'a pas pu l'empêcher de le bâillonné. Elle mit la boule dans sa bouche, fit plusieurs fois le tour et serra très fort derrière la nuque. Elles avaient choisis le blanc pour faire ressortir la couleur verte des yeux du garçon.
-
Enfin dit Tiphaine. On va pouvoir regarder le film tranquillement haha !
-
Mphmm ! Il écarquilla les yeux. Le nœud gonflait dans sa bouche ! Ceci lui obstruait de plus en plus l'intérieur de sa mâchoire. Jusqu'à rendre le moindre son un parcours de combattant.
-
Où as tu eu cette idée Mélanie ? Ça m'a l'air efficace !
Pour le tester, Tiphaine caressa lentement une partie du torse du garçon, à l'un de ses endroits sensibles. Ses muscles se contractèrent énormément et il criait du mieux qu'il pouvait. Seulement quelques légers sons se firent entendre. Entre temps, une s a n g le maintenait la tête du jeune homme en place.
- Je ne sais plus Tiphaine mais c'est drôlement efficace !
Tiphaine s'assit à la gauche de Raphaël tandis que Mélanie restait à droite. Celle-ci claqua des doigts et l'enfer du jeune homme reprit de plus belle.
-
Cette prochaine demie heure tu vas la sentir passée !
-
MMpppgmmmmmmm******** !!
Mélanie.
Une fois la demie heure passée et sa vengeance assouvie, elle arrêta le sort que Raphaël lui avait jeté quelques heures plus tôt.
- Alors tu te sens bien ? demanda t-elle avec une pointe de malice.
Le jeune homme reprenait son souffle.
-
Tiphaine, on en fait quoi de ce garçon ?
-
MMpphm !
-
C'est toi qui voit, tant qu'il ne me dérange pas ça me va très bien.
Le jeune homme fut soulagé lorsqu'il sentit les s a n g les et la tension dans ses jambes s'évanouirent. Il se massa les poignets et commença à enlever le bâillon. Il du s'y prendre plusieurs fois pour l'enlever complètement, le nœud était serré !
- Rahh les pestes ! je me vengerai c'est moi qui vous le dit !
Les 2 filles sourirent, elles s'attendaient à ce genre de récrimination. Mélanie lui répondit :
- Ça t'apprendra à profiter de mes moments de faiblesse pour me surprendre ! J'ai été sympa, j'aurais pu enlever tes vêtements ... J'aurais dû ? On peut encore s'arranger.
Le jeune homme devint plus rouge que d'habitude.
- Ok c'est bon tu as gagné pour cette fois. Mais moi je ne t'avais pas attaché ! Je me vengerai pour ce côté là héhé.
Tiphaine leva les yeux au ciel et Mélanie gardait son petit sourire en coin.
Le film se termina sans plus de péripéties pour le jeune homme, il trouvait qu'il en avait eu assez pour son grade. Ce qu'il ne savait pas, c'était que les filles avaient oublié de lui faire remarquer un petit détail ...
Tiphaine
Leur visionnage terminé, ils décidèrent d'acheter des pizzas pour les manger chez Tiphaine . Les filles étaient curieuses de voir ce qu'attendait Raphaël. Elles appréhendaient par contre leur sort. Elles avaient compris le message lorsqu'on leur avait dit " ne prévenez personne ".
Ils arrivèrent chez Tiphaine aux alentours de 20h30. Leur repas entamé, le jeune homme posa des questions.
- Et donc, après être ligoté en rêve 2 fois, on a le droit à une "visite spéciale " ?
Elles opinèrent.
-
C'est embêtant pour vous. Pour ma part ce n'est pas encore le cas. Il y a une heure spécifique ou un élément déclencheur. ?
-
Aucune idée, on a jamais eu à faire face à ce genre de cas . Tu resteras avec nous au cas où ça se passe mal ?
-
Pour que je me fasse avoir ? J'en ai pas très envie mais je veux bien voir ce spectacle !
Il leur fit un clin d’œil.
Ils émirent ensuite des hypothèses pour savoir s'il était possible ou non de connaître celui ou celle qui a ensorcelé ce livre. Raphaël convint avec elles qu'il demanderait conseil à ce Harry Dresden.
Un peu avant 21h30, Raphaël se décida.
-
C'est pas tout mais je vous reverrai demain ! Je vais contacter cet Harry Dresden en rentrant chez moi. A demain surement ! Je viendrai tôt pour voir si vous êtes encore là.
-
Ok ok à demain ! Viens très tôt, on sait jamais dit Tiphaine.
Mélanie était d'accord avec elle. Une fois que le garçon se retourna pour clancher la porte, un bruit de serrure se fit à peine entendre. Intrigué, Raphaël tourna la clanche et essaya d'ouvrir la porte, elle était fermée ! Il demanda les clés à Tiphaine qui les lui lança rapidement. Il mit les clés dans la serrure , tourna les clés mais la porte refusait de se déverrouiller !
- Tiphaine, tu es sûr que ce sont les bonnes... m e r d e !
Toutes les portes et fenêtres de l'appartement claquèrent dans un même temps, Mélanie fut prise de panique.
- Je crois que ça commence ...
Le garçon demanda :
- Que quoi commence ?
Soudain, ils entendirent un bruit sourd. Un autre et encore un autre. Cela ressemblait à des bruits de pas. Ils ne pouvaient savoir d'où ils venaient exactement. Ils s’arrêtèrent. une, 2, 3 jusqu'à une quinzaine de secondes. Tout le monde soupira et s’autorisa à respirer.
-
Qu'est ce que ça veut dire ? Demanda le jeune homme. ce fut Tiphaine qui lui répondit.
-
Aucune idée. Juste pour nous faire peur ? Avant de répondre quelque chose, Mélanie cria.
-
On m'a touché ! Il y a quelque chose qui vient de me toucher !
Raphaël invoqua une flamme à hauteur du plafond et augmenta sa luminosité. La pièce fut éclairée, ils ne virent rien.
- Arrête de stresser Mélanie. Ca doit être une blague !
Un rire se fit entendre, sa flamme s'éteignit et une f o r c e invisible tira Mélanie jusqu'à la chambre d'amis. Celle-ci glissa sur le ventre à une très grande vitesse. Son cris s'éteignit lorsque la porte claqua.
-
m e r d e ! jura le garçon.
-
Mélanie !
Raphaël réinvoqua une boule de flamme qui fila dans l'appartement. Ils coururent jusqu'à la porte. Ils essayèrent d’appeler Mélanie et de défoncer la porte; rien à faire ! Elle était hermétique aux attaques magiques et physiques.
Une lumière jaune orangée sortait du bas de la porte.
-
Où est le livre ? demanda le garçon à Tiphaine.
-
Dans le salon sur le buffet, pourquoi ? sa voix était angoissée.
-
On va avoir une petite discussion.
Arrivés à l'endroit désiré, Raphaël prit le livre et l'ouvrit. Il fut étonné de voir sur une page l'illustration d'une jeune fille ligotée sur une chaise en petite tunique. Devant elle se tenait un pupitre et un grand bouquin. Il avait l'impression que la salle était une sorte d’appartement mais dans un monde médiéval fantastique. La statue de griffon l'enjoignait en ce sens. Il tourna la page et tomba sur une page vierge.
- C'est toi qui fout ce bordel ? L'écriture apparut peu après :
"Oui"
-
Qu'as-tu fais à Mélanie ?
-
"Elle ne fait que suivre sa propre histoire. Ni plus, ni moins"
-
Pourquoi tu t'acharnes ?
-
"Elles n'ont pas respecté les règles. D'ailleurs c'est au tour de Tiphaine"
Après avoir lu cette phrase, Tiphaine cria de surprise et de peur lorsqu'elle fut emmenée dans sa chambre de la même manière que Mélanie. La porte se referma et une lueur Gris/ bleue cette fois-ci apparut. Le garçon déglutit.
-
Qu'as tu prévu pour moi ? Une voix lui répondit directement derrière lui.
-
Cela va dépendre de toi.
Surpris, il fit volte face. Il découvrit une femme en robe blanche, ses cheveux châtains retenus en arrière. Elle tenait une rose à sa main gauche et de l'amusement brillait dans ses yeux verts. Il fit en sorte qu'un champ de f o r c e protecteur apparaisse autour de lui.
-
Je m'attendais plus à voir un Cénobite mais vous m'excuserez de rester prudent.
-
Tu es lié au livre. Tout ce que tu peux faire n'y changera rien. Que vais-je faire de toi ?
-
Me laisser tranquille, te retourner te coucher et tout le monde est content ?
-
Tu es impertinent jeune homme. Ceci mérite ... une punition non ?
-
Non.
-
Le contraire me parait inévitable.
Sa voix devint plus grave, son corps s'agrandit et apparut devant lui le très connu Cénobite Pinhead.
- Au final je préfère l'autre forme.
La jeune femme revint immédiatement.
- Moi aussi mais je vais devoir te laisser en meilleure compagnie à présent.
Une main puissante le bâillonna sans qu'il l'ai vu venir. En quelques secondes à peine on lui retira ses vêtements et il se retrouva en sous-vêtement.
- Prépare toi à une longue nuit jeune prince, lors de ma prochaine visite, j'espère pouvoir passer à l'étape supérieur.
Un bandeau lui fut imposé et tout devint noir. Quelque chose s'accrocha sur ses jambes et un vêtement lui fut enfiler sur son torse. Une boule de tissus s'enfonça dans sa bouche, quelque chose la recouvrit et se serra fort derrière sa tête. En se faisant tirer les poignets vers l'avant, il fut emmené dans un autre chambre de l'appartement. Il se retrouva allongé sur le dos dans un grand lit et ses 4 membres écartelés. Il entendit une voix qui chantait au loin. Emporté par la douce mélodie, il sombra dans le sommeil ...
Ses pas vifs montraient l‘irritation de Raphaël. Pourquoi était-il énervé ? Il ne le savait pas lui-même. Il descendit en un temps record la tour de guet et alla à la rencontre des messagers. Leur uniforme ne pouvait le tromper : une armure en cuir brune présentant deux ailes et deux têtes d’aigles au torse et aux spallières, leurs pantalons noir et bottes brune de monte indiquaient clairement leur statut. Mais ce qui les rendait le plus visible et de loin, était leur longue cape bleue.
Il les vit arriver. il s’agissait de 5 cavaliers chevauchants côtes à côtes. Sous le soleil, des reflets mordorés apparaissaient sur les robes alezanes des destriers. Raphaël devina sans peine qu’il s’agissait des montures spécialement dressées et sélectionnées afin de subir de longues chevauchées en plein galop. Il ne l’avait pas vu immédiatement, mais un des cavaliers portait un « colis » devant lui. Il s’agissait sans doute de la princesse Éléonore pieds et points liés placée alongée sur l’encolure du cheval.
Ce n’était ce qui était prévu ! Fulmina le jeune prince.
Il attendit qu’ils s’arrêtent pour commencer à s’approcher. À l’instant qu’il vit les visages sous les heaumes en cuir, il se rendit compte que ce n’était pas des messagers mais des messagères. Il n’aimait pas du tout ce changement de plan de dernière chandelle. Il reconnut même l’une d’entre elles, la courtisane Sioned. Il ne pouvait se permettre d’être offensant mais ça ne l’empêchait pas de la foudroyer du regard.
- Je vous souhaite la bienvenue Courtisane Sioned. Je ne m’attendais pas à cette venue si … soudaine. Je vous somme de me fournir des explications sur votre présence ici et surtout, m'expliquer la raison de la séquestration de cette princesse, noble de rang bien plus élevé que le vôtre. Vous savez ce que vous risquez en vous attaquant ainsi à elle ? Je voulais la voir au plus vite mais pas de cette façon !
En entendant qu’on parlait d’elle, la captive gémit cria sous son bâillon. Seul un petit son léger arriva aux oreilles de Raphaël. Il tourna la tête en sa direction et plaignit la jeune femme : un sac en toile recouvrait son visage et le haut de son corps. Des cordes étaient enlacés sur son torse dont une qui serrait son coup. Il s’approcha et vit que des liens en forme de karada retenaient tout le bas de son corps. Il vit aussi qu’une large s a n g le de facture originale retenait la princesse sur le cheval. Elle s’accrochait à ses chevilles et au milieu de son torse pour la coller contre la bête. De plus, la corde enserrant son coup était lié à un anneau fixée sur la même s a n g le, l’empêchant de lever la tête.
En voyant le haut de sa jambe droite nu et ses grandes bottes noir, il se dit qu’elle devait surement porter une robe d’intérieur d’un style propre à son pays, c’est à dire une robe en soie blanche "unijambiste". Il fit un petit effort de volonté pour détourner le regard.
Ce devait être une humiliation pour Éléonore d’être traitée de la sorte ! Il ne décoléra pas le moins du monde.
- Pouvez-vous me dire pourquoi je ne vous ferais pas arrêter sur le champ ? Je ne suis pas le prince le plus important, loin s’en faut mais j’en ai le pouvoir.
La femme rit.
- Vous avez raison sur ces deux points petit prince. Vous êtes doués personne ne peut le nier mais il vous reste des choses à apprendre en politique. Elle regarda 3 de ses camarades : vous pouvez commencer. Sur ces mots, 3 messagères descendirent de cheval. C’est à ce moment que la jeune femme prisonnière se débâtit comme une furie. Elle voulait le prévenir mais de quoi exactement ?
Sentant que quelque chose de louche se tramait, Raphaël se mis sur ses gardes. Il n’en laissa rien paraître. Il sourit.
-Puis-je vous proposer un petit rafraichissement ?
Soudain, un coup le frappa à l’arrière de sa tête. Le danger venait de derrière ! Raphaël eu une dernière pensée avant de sombrer.
Un traître … bordel.
Une giclée d’eau froide le réveilla en sursaut. Quelques minutes seulement venaient de s’écouler. Il remarqua rapidement qu’il était ligoté rigoureusement et qui plus est, aveuglé! Il ne sentait rien sur ses yeux, il en déduit donc qu’un sort de cécité en était la cause. Il tira sur les liens mais en pure perte. Les cordes, s’entrecroisaient sur tout son corps et retenaient ses bras en boxtie. Lorsque le vent frais le caressa et qu’il fut parcouru de frissons, il devina qu’on lui avait remplacé ses vêtements par un pantalon et un haut en tissus fin et léger. Celui-ci avait une particularité : celui d’imiter l’environnement dans lequel se trouvait son porteur. Très pratique pour la chasse, l’espionnage ou encore les enlèvements pensa t-il avec amertume. Il essaya de faire appel à sa magie mais sans surprise, il n’y parvient pas. A tous les coups elles ont du lui faire boire de la de la spigelie : une mixture à base d'une plante empêchant un mage d’utiliser ses pouvoirs. Le savoir l’énervait encore plus !
-
Alors vous Sioned, je ne donne pas cher de votre peau ! Dès que je serai libre je vous jure que je ne vous lâcherai pas !
-
Tss ttss ttss. Un prince se doit d’être impassible en toute circonstance. Vous m’excuserez mais lancer un sort de mutisme serait trop facile. Je préfère vous faire taire par un moyen moins … conventionnel.
Sur ces mots, une de ses complices le mis à genoux et bloqua la tête du jeune homme vers l’arrière tout en lui ouvrant sa mâchoire. Sioned, y inséra ensuite un simple morceau de tissus. Juste après elle rajouta quelque par-dessus son bâillon jusqu’au dessus du nez le noua fortement sur sa nuque. Raphaël supposa qu'un foulard lui enserrait les lèvres.
-Si vous croyez me far** t** Mpphmmm ! Il n’y croyait pas ! Le tissu en bouche augmenta de volume pour lui bloquer la langue tout en se collant à son palais, ses joues et ses dents. Le tissu s’adaptait à la forme de sa mâchoire. Dorénavant, il ne pouvait ni bouger sa langue, ni ses dents. Il n’était pas sûr qu’il puisse réussir à sortir un son.
-En voilà un de prince qui va resté bien sage n’est ce pas ? Plaisanta sa ravisseuse tout en lui tapotant les joues.
- GGRmmpph !!! Mpphmmmm ! fit en retour son captif tout en lançant un regard noir en direction de la voix.
-Quel regard glacial ! Vous devez surement tenir ça de votre mère. Mettez-le avec la fille ! On a un long chemin à parcourir.
Les coups qu’il essaya de placer lorsqu’il fut soulevé étaient réalisés plus par forme que par réel intérêt. Il savait qu’il avait perdu. Il fut placé non sans ménagement à l’arrière d’une charrette dans un tas de paille entre de ce qu’il devina être des tonneaux de bière. Il sentait très bien le houblon. Une chose arriva à laquelle il ne s’attendait pas. Il fut collé avec Éléonore torse contre torse. Des liens se rajoutèrent pour les fixer ensemble au niveau des chevilles, genoux, cuisses et aux torses. Deux carcans apparurent autour de leurs cous. La chaîne entre les deux anneaux de fer était tellement courte que leurs fronts se touchaient. Une fois totalement immobilisés, un sac en tissu recouvrit leurs têtes. Raphaël n’entendait plus rien désormais !
moimoi2
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